Thursday 17 May 2007

A ma Femme

Je voudrais être la lumière
du matin qui a la chance
de surprendre ton sourire endormi,
premier du jour qui commence.

Je voudrais être comme le vent
où tes blonds cheveux s'emmêlent,
frôler ta silhouette en sifflant,
sentir ta présence éternelle.

Je voudrais être comme l'eau,
qui glisse douce sur ton corps
et suit discrètement ses contours,
pour caresser ainsi ta peau.

Je voudrais être le soleil,
qui embrasse tes joues et obtient,
de tes lèvres un sourire sincère,
de ton esprit un air content.

Je voudrais être ce point lointain,
où tes yeux fixent leur regard,
pour être ainsi présent en toi;
matin, midi ... et soir.

Je voudrais être toutes les choses,
qui font partie de ton monde.
Cet air absent auquel tu t'abandonnes
ton ombre,
ce silence qui t'accompagne;
tout de toi, tout en somme.
De tes souffrances porter la croix,
de tes erreurs en être le coupable,
de te rendre heureuse avoir le pouvoir,
de te rendre immortelle être capable.

Mais pour souhaiter tout cela, une voix.
Qui es-tu ?,
me demande-t-elle insistante.
Car je ne suis pas la lumière,
ni l'eau, ni le vent, ni un point lointain.
Je ne suis ni soleil, ni air absent,
ni silence, ni mystère, ni âme immortelle.
Je suis seulement ton mari, ton mari qui t'aime.

Au réveil je suis lumière,
au lever pour toi l'eau et le vent.
A midi soleil et ami sincère,
la nuit ... simplement ton amant
Paroles et musique : A. RUBIO
1982
Rythme : Arpège
Accords : (C2) Lam, Rem, Sol7, Do, Mi

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